Suite à la crise sanitaire du Covid-19, le monde de la restauration prend un tournant phénoménale entraînant l’augmentation du nombre de livraisons à domicile et le concept des « dark kitchen ». Mais en quoi consiste réellement ce concept ?
Les restaurants « fantômes »
Pour ceux qui ne connaissent pas encore les dark kitchen ou « restaurants fantômes » en français, c’est tout simplement le savoir-faire des cuisiniers sans la salle de restauration et le service à table. Est-ce possible ? Le réponse est oui ! Les dark kitchen ont décidé de ne plus accueillir de clients pour se consacrer uniquement à la préparation des plats qui seront livrés à leur domicile, via des plateformes comme Uber Eats ou Deliveroo. Certains d’entre eux possèdent toutefois un espace destiné à accueillir les clients uniquement pour la vente à emporter.
Quels sont les avantages des dark kitchen ?
Le principal avantage des dark kitchen est la réduction des coûts. Étant donné qu’ils n’accueillent pas de clients, ces restaurants ne sont donc pas obligés de disposer d’un grand espace et peuvent s’installer dans un quartier aux loyers inférieurs. De même, en supprimant les serveurs, il n’y a moins de personnel à rémunérer.
Il est également possible de rejoindre un hub. Ce terme correspond à une dark kitchen partagée, c’est-à-dire des locaux qui accueillent plusieurs enseignes dans un seul espace. Cette pratique courante permet à ces restaurants particuliers de réduire davantage leurs coûts.
Les limites des « cuisines sombres »
Étant donné que certains dark kitchen choisissent de n’avoir aucunes interactions directs avec leurs clients et passent donc inaperçu à leurs yeux, ils nécessitent un gros budget publicitaire et marketing afin de se faire connaître. De même, la fidélisation des clients est aussi plus dure à se faire car il n’y a aucune incitation à les garder en mémoires pour de futures commandes, indépendamment du fait qu’ils soient présents sur internet, ou que la cuisine se révèle tellement extraordinaire qu’on ait envie d’y retourner.
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